À l’expression « devenir auteur » je préfère « naître auteur ».
Vous êtes déjà auteur, si vous voulez écrire, si vous sentez que des histoires en vous attendent que vous les racontiez. Vous le portez déjà en vous. Ce que je propose dans mes ateliers c’est un cadre qui permettra à l’auteur que vous êtes de voir le jour.
Être auteur, ce n’est pas simplement écrire des livres, ce n’est certainement pas être publié ou se faire reconnaître par la critique ou le public. Devenir auteur, c’est d’abord entrer en connexion avec la partie de soi qui s’exprime par l’écriture, la partie de soi qui prend plaisir à (se) dire et à (se) raconter.
Si des freins et des complexes bloquent l’émergence de cette partie de soi, il convient de commencer par faire sauter ces freins. Vous y parvenez en réapprivoisant la joie de l’écriture libre. Vous réapprenez à raconter des histoires, même si elles vous semblent banales, bêtes, ou inutiles.
La première règle de la créativité, c’est de suspendre son jugement, une règle difficile à suivre quand plusieurs décennies d’évaluations et de notes, bonnes ou mauvaises, nous ont formaté à juger, être jugé, et anticiper le jugement. Relâcher votre exigence de résultat, apaiser le regard que vous portez sur votre production, repositionner vos attentes, tout cela fait partie de votre apprentissage. En ouvrant le champ de votre créativité, vous permettez à l’auteur en vous de s’épanouir.
Naître auteur, c’est aussi entendre ce qui, en nous, appartient à notre écriture. Tout ce que vous vivez, tout ce que vous êtes, tout ce que vous ressentez n’est pas intéressant pour votre écriture. En naissant en tant qu’auteur, vous apprenez à distinguer les histoires que vous voulez porter de celles qui ne vous appartiennent pas, les morceaux de vie que vous souhaitez coucher sur le papier, et ceux qui n’y ont pas leur place. C’est par la pratique régulière que vous apprenez à vous repérer. En écrivant – et surtout en finissant des histoires – vous apprivoisez les ressentis qui, plus tard, vous serviront de guides.
Quand je parle de voir le jour, j’ajoute la dimension publique de votre écriture. Un livre qui dort dans un tiroir n’est pas vraiment fini. C’est dans la rencontre entre le livre et la sensibilité d’un lecteur que l’écriture trouve son sens. Oser se montrer, oser dire « je suis écrivain » ou « j’écris », ça ne va pas de soi. Donner à lire ses textes, c’est encore une autre étape. La naissance de l’auteur n’aboutit pleinement que dans cet échange. C’est pourquoi, dans mes ateliers, vous serez invités à « jouer pour de vrai », c’est-à-dire à écrire et proposer vos textes au public (concours, prix, éditeurs, autoédition…)
Connexion à soi, ouverture à sa créativité, production, partage, c’est en travaillant sur ces quatre axes que j’accompagne l’émergence de l’auteur en vous.